"Par içi" [Invités du rassemblement suspicieux]

Tremblant, de baissais le regard au sol... "il faut que tu sois au bord du sucide pour qu'il réagisse enfin. Il te laisse tomber juste pour un jeu... Il ne t'aime pas Esteban.."
Réfléchis-je pour moi même.
Mon regard était mélangé de haine et de tristesse qui me rendais complément confus... Mon sang au sol concrétisait parfaitement le spectacle mental...

Gabriel, hein? Avant de que je ne lui ai répondu, il se rua dans la salle précédente. Les instants pendant lesquels le porte était entrouverte me permirent de voir l'autre Noah, que Gabriel nomme Esteban, avec un couteau enfoncé dans le poignet.
-"Il peut pas trouver un autre moment et endroit pour ça? Ça va sentir le sang maintenant."
Je marquai une pause, me rendant compte que les seules personnes pouvant m'entendre étaient des Noahs aussi, et que ma phrase était sortie trop sèchement, sans une once de pitié envers une personne qui semble désespérée.
"Ts..."
Je me reposai un peu plus sur la glacière, résigné à attendre que ce problème se règle.

Invité

Je tournait alors la tête vers l'entrée et remarqua Esteban, qui venait de ses tailler les veines. Ce crétin était encore en train d'essayer de se suicider. Heureusement que Gabriel était là, mais il va surement souffrir aussi de le voir comme cela.

- Bon débarras, ça m'enlèveras une épine du pied dis-je à haute voix.

Je ne faisais pas attention a ce que disais le Plaisir, je ne l'entendais pas... mes yeux étaient rivés sur Gabriel qui refusait catégoriquement de lever la tête pour les croiser. Ce masque de moi me fit d'abord honte, puis je me rapellais toute la souffrance que j'avais eu de son absence, du fait qu'il m'es laissé là pour s'amuser et qu'il ne soit revenu qu'une fois où j'étais au bord de la mort. Mais maintenant, la haine avait disparu et le chagrin revenait... des deux côtés. L'avais-je aussi peiné de lui faire tant de mal a présent? De toute manière, c'est ce qu'il voulait non... ? me dire qu'il m'aimait, jouer avec moi et ensuite me tuer par mes propres moyens, histoire de n'avoir aucun remord et un cadavre en plus pour sa collection...

"Bon débarras ça m'enleveras une épine du pied" disais le Plaisir. Je l'entendais clairement maintenant, quoiqu'un peu lointain. J'ignorais ce que Gabriel allait répondre... haine ou pas? colère? de toute façon, ca ne le regardais que lui et surement pas son faux amour...

Mon regard était toujours sur le sol, qui d'un seul coup paraissait bien bien intéressant.
Tient...! Un joins mal fait...

Mais, et je le savais bien, je ne pourrais pas échapper indéfiniment au regard d'Esteban...
Donc, tout doucement je relevais les yeux vers le visage du Vice. J'avais même la très désagréable impression que tout mes gestes étaient au super-ralentis...

Directement, mes yeux vinrent se planter dans les orbes de la -magnifique- personne en face de moi. Des yeux remplis de tristesse et de... Haine...

Je ne quittais pas son regard pendant les longues minutes qui suivirent. Il ne s'achappera pas comme ça... Mais au fond de moi, je savais très bien que je pourrais tout lui pardonner... Même la mort...

- P-pourquoi me fais-tu ça...?

J'agrippais son col et rapprocha son visage du mien, réduisant la distance ente nous d'a peine dix centimètres tout au plus...

- Pourquoi ne veux-tu pas que je meure..?

Lentement, je descendais ma main sur son avant bras, avant de saisir la lame entre mes doigts et de la tenir fermement.

- Pourquoi ne veux-tu pas que je meure..?

Mon regard suiva un instant le trajet de sa main vers la lame d'acier, déjà bien tacher de son sang. Déjà bien trop tacher...
J'agripa moi aussi fermement le bout d'acier, m'ouvrant par la même occasion une longue estafilade sur la peau... Mais je n'en avais cure, car la douleur physique n'était absolument rien part rapport à la douleur mental...

Doucement, je remonta ma main blessée vers la sienne tenant la lame, commençant une légère caresse en survolant ces doigts fins...

Je reçus ce contact comme un choc électrique. Apparemment, beaucoup de volts car je réculais en emportant la lame avec moi et en me coupant sérieusement la paume

- Laisse moi... Va jouer avec les autres...

Je murmura se qui ressemblait fort à un "jamais". Et se fut peu après, sous ma propre surprise, que mon corps bougea pour se coller à celui du Vice, et, alors sous totale conscience, j'aggripa à mon tour son col, et je colla mes lèvres aux siennes, ne trouvant pas d'autres mots pour lui faire comprendre se que je ressentais à son égard.

Non, Esteban, non... Ne me repousse pas je t'en prie...
Cela briserais mon âme déjà meurtrit par les siècles seul... Sans toi...

Impossible de résister a cette étreinte... Un part de moi me disait de reculer, de ne pas se laisser avoir par mon attirance pour lui l'autre, la plus petite mais celle que je décidais de choisir, m'intima de répondre a ce contact intime.
"pourquoi joue-t-il avec mes sentiments?" me demandais mon inconscient.
Mais au fond de moi, je savais très bien qu'il pourrait faire ce qu'il voulait avec mon corps, mon esprit ou l'on âme, je ne cesserais de l'aimer.

Je passe tendrement ma main derrière sa nuque, ainsi que ma langue sur sa lèvre du haut. Et ce fut tous aussi tendrement que je le serra contre moi, sans pour autant briser se baiser presque magique en cet instant.

Je lâchais la lame qui s'écrasa sur le sol dans un bruit métallique et continuait a dévorer la langue de Gabriel de manière plutôt sensuelle mais surtout avide, en temps que besoin...
Je restais sans ronchonner contre lui, près de sa croiser de marbre, histoire d'y déceler une quelconque chaleur corporelle ou autre...
"un pas vers l'amour, un autre vers le vide..."

Je descendis ma main de sa nuque jusqu'à son dos, caressant doucement se que je remarqua être sa colonne vertébrale (ça, c'est l'esprit de la nécrologie qui ressort). Je déplaça très lentement ma main vers la gauche, avant de la remonter en la crispant sur sa nuque, sans pour autant être violent.

Mon coeur se mit à battre plus vite, cognant contre ma cage thoracique (esprit nécrologique, vas-t-en!), et une douce chaleur monta en moi, réchauffant doucement tout mon corps.

Je soupirais d'aise au contact de chaleur qui émanait du Noah... Ma main vint caresser ses longs cheveux blancs et fins. Mon sang continuait cependant de couler, part de longues larmes rouges qui embrassaient la peau dans un contraste plutôt violent.
Ma main glissa un peu, et passa sur la joue de Gabriel que je me mis a caresser doucement, avec autant d'amour que possible, bien conscient du sien...

Je souris franchement devant toute cette sincérité. Mais le sang coulant sur son bras me rappela un peu trop violemment à la réalité... Il saignait encore, et ceci pouvait faire "mal" ('connait pas le sens physique du terme).
Doucement, très doucement, je déplaça son bras pour bien voir la blessure.

En fouillant dans une de mes poches (mais combien j'en ai, moi?), je trouva un long bandage qui devait être là depuis pas mal de temps. Mais je ne savais encore rien faire d'autre. En ne serrant que modérément, j'enroula le bandage autour du poignet de marbre de l'autre Noah.

Je regardais me bander le poignet sans un mot. Apparement, il s'en voulait et ne voulait pas me faire souffrir? pourquoi? Il m'avait vu martyr de l'amour, je l'ai vu martyr du regret... Regret qui n'avait dailleurs pas sa place ici. D'un regard un peu perturber, je l'empêchait de continuer de me soigner, même si cela m'afecterais surement.
Je savais très bien qu'un noah ne pouvait mourir de cette manière, c'était carrément inconcevable. Pourtant j'avais beau espérer me vider de mon sang et rendre mon dernier soupire, rien ne fût.

Malgré son regard, je fini de bander son bras par un nœuds discret, et très peu encombrant, d'une façon simple. Le bandage se macula un tout petit de rouge, avant que le saignement s'arrête, enfin, pour de bon.

A contre coeur, je me leva lentement, revenant d'un coup à la situation présente. Je tendis alors ma main vers l'autre Noah, avec un petit sourire timide. J'étais revenue à cette situation présente, et quelle situation présente!

Je me relevais a ses côtés, en titubant. Des fourmies s'étaient glissées dans mes jambes et les tiraillaient de tout sens. Après avoir faillit perdre l'équilibre, je réussis a me soulever et regardait mon compagnon comme si c'était la bouée d'un homme a la mer - moi, en loccurence.

- merci..., murmurais-je.

-Pas de quoi, répondis-je sur le même ton.

Si il aurait été une femme, j'aurais susurrer "les femmes d'abords", mais, dans le cas présent, Esteban n'était pas cette femme. Je souris sournoisement en l'imaginant en soubrette, mais j'en profita aussi pour me mettre une baffe mental monumental!

J'attendis que mon compagnon fasse le premier pas vers la porte fermer non loin de là, ayant bien sentis qu'il ne pouvais pas énormément tenir sur ces deux -magnifiques- jambes.
...
Calme-toi Gabriel... Respire, et résiste!

J'arrivais un peu près a marcher droit quand je retombais -- Mes jambes ne me tenaient vraiment plus et je rougis a cause de ma position de dominé, a genou sur le sol.
"Espèce de crétin..."
Les autres vont se mettrent a penser des choses obscènes maintenant, supeeer... rien de mieux pour me pourire l'exsistence. De plus, je devais terriblement ridiculiser Gabriel a me comporter ainsi... je lui souris difficilement et me remit un peu près normalement sur mes deux jambes.

Je lui rendis son sourire en plus petit, mais surtout ce même sourire cachait un fond de perversité... Non, vraiment, Gabriel, petit Lawliet, calme tes hormones!! C'est plus à un age pareil qu'ils sont sencer se réveiller... Non, alors là, pas du tout...

Je m'avança également un peu, de façon à être à sa hauteur.

-De l'aide, peu être? souriais-je, plus que nécessaire.

C'était vraiment pitoyable... D'ordinaire, j'appréciais les comédies à l'eau de rose, les drames tragiques et tout ce qui était un peu guimauve, mais là, les acteurs étaient vraiment trop mauvais et d'un ennui profond. Oboe avait disparu dans un coin de l'autre pièce, et moi j'étais toujours plantée là à attendre que, soit les deux gus aient finis de se regarder dans le blanc d'oeil et se décident à nous rejoindre, soit notre hôte choisisse de commencer sans eux. D'ailleurs, vu que le petit numéro rose dégoulinant n'avait pas l'air de vouloir se terminer, il vaudrait mieux choisir la seconde option.

Je me tournais donc vers notre hôte, Iori Bidule-Chouette, et posa sur lui mon regard émeraude blasé.

" - On peut commencer sans eux ? Parce que sinon, on est encore là demain. "

Quoique, avec tout le sang que l'espagnol avait déjà perdu, et qu'il aurait continué à perdre si la Mort ne l'avait pas aidé, on aurait pu espérer de le voir crever avant le prochain lever du soleil... Je croisai les bras et planta discrètement mes ongles dans ma peau. Je raisonnais comme l'Autre, ça n'allait plus... Allez, zen !

Je m'adossais à un mur, et attendis que notre hôte réagisse.

Qu'est-ce qu'ils f******? C'était ce que je me demandais en écoutant cette conversation, avec un regard détaché.
Alors que je me décidais à les interrompre, ce sont mes pensées qui furent interrompues par la réplique d'E1.
-"Uh...sûrement."
C'est pas comme si j'y gagnerais à m'en mêler.
"Laissons-les...tranquilles. Je perd ma salle où je devrais attendre des autres éventuels invités, mais elle est déjà recouverte de sang. Gh..."
C'est à ces mots que je fermais la porte, en lâchant un soupir. Tant pis. Bon, commençons...
J'ouvris la glacière, laissant apparaître une charge de C4.
"Voilà ce qui est dissimilé dans toute la ville. Ne prenez pas la peine de les chercher. Ils sont cachés dans les murs et le sol."
Comme j'ai eu du mal à en obtenir autant...heureusement que j'avais trouvé un agent double russe quelques autres connaissances. Garder leurs identités secrètes à été plutôt bénéfique.
"Eux, avec divers autres pièges seront les obstacles. Votre objectif? Ceci est une chasse au trésor. Je vais vous donner des indices, qui vous mèneront à d'autres indices. Simple, non? Ah, et vous ne devez pas vous servir de vos pouvoirs de Noah. Les teasers de T-Tyki sont ok vu qu'il sont destinés à la communication. Des caméras cachées sont un peu partout et je ferais des...tours. Utiliser vos pouvoirs m'obligera à me servir de la télécommande de C4.
Ah, et faut pas s'en prendre à moi où à la télécommande. Renforts également déconseillés. J'ai quelques autres atouts que je préfèrerais ne pas utiliser... Ce qu'il faudra pour gagner se limite à l'intellect et votre capacité à résoudre les énigmes. Si vous êtes prêts à commencer, dites-le moi, comme ça je vous donne à chacun votre premier indice. Des questions?"
Bon, j'ai à peu près tout dit. Je m'assied sur la table, en attendant leurs questions où leur accords pour commencer. La force des Noahs se cache-t-elle uniquement dans leurs pouvoirs et leurs subordonnés? Je me le demande...

Invité

- J'aime ce jeu, je suis prêt, propose ton énigme mon cher ami.

Un sourire apparu sur mon visage, mais pas le sourire de mon Noah, non, juste un simple sourire de plaisir. Je savais que cette chasse allait être excitante.

Je tournais un regard vers Gabriel, une légère teinte rouge sur les joues. quelle honte je devais lui procurer devant ses semblables Noah...
Connaissant l'exaspération des autreS, je soupirais. pris la main de mon amant et me relevais avec difficulté, pourtant bien décider a me tenir debout.

- merci <3

» Rassemblement suspicieux...