"Par içi" [Invités du rassemblement suspicieux]

Là, on pouvait vraiment dire que je m'étais attendue à tout, sauf à ça. Il n'empêche que c'était un bon prétexte pour essayer de me faire parler. Je me contentais cependant de tourner un regard sombre vers le portugais pour bien lui faire comprendre que si jamais il répondait de travers, il passerait un sale quart d'heure...

C'était certainement un jeu idiot, mais moi il me plaisait. Et puis, je n'étais pas non plus la plus loquace des Noah, au contraire même. Moins je parlais, mieux je me portais. De toute manière, mon avis ne comptais pas trop aux yeux de mes confrères, et surtout à ceux du Comte, mais ça, je m'en fichais pas mal. Ça ne m'avait pas souvent dérangé de devoir me taire, alors j'étais rodée. Le garçon allait devoir trouver une autre manière de me faire émettre une parole intelligible.

Quelque chose de chaud et de poilu se hissa sur mes jambes. Oboe reprit sagement sa place, mais il semblait tout de même assez dépité. J'en déduisis donc qu'il n'avait rien trouvé d'intéressant. Je reportais mon attention sur notre hôte. Que nous voulait-il à la fin ?

Je toisais Gabriel avec un air pêné. Je n'avais voulu lui faire autant de mal je ne serais m'y prendre mieux que maintenant... Egoiste, égoiste, égoiste! hein? c'était moi qui venais de penser ça? Moi, le noah du vice, moi, l'égocentrique de première, moi, le garçon remplit de remords parce qu'il a déçu quelqu'un de fabuleux qu'il ne souhaitait perdre...

Je fixais son visage vide d'émotions, le coeur lourd de peine inffligée a son égard. Non Gabriel, ne sois pas triste... je vais tout réparer et ce sera mieux après!
Je pris son corps dans mes bras et le berçais doucement. Peu importe ce que les autres pensaient ou allaient se dire, je m'en fichais complêtement. Et peu importe aussi la réaction du noah, je faisais ça pour son bien et dans le fond, pour mon bien aussi...

Sa réaction me surpris au plus haut point, au je ne sus pas vraiment comment répondre. D'une part, la véritable part de moi-même voulait se blottir encore plus contre lui, me laisse aller vers sa chaleur. Malheureusement, je n'avais pas qu'une part en moi. Il y avais aussi la part du Noah en moi... Et c'était surement la plus présente.

Cette part la ne voulait pas montrer aux autres le coté faible de ma personnalité, mais uniquement le coté sadique et morbide. Comme chaque Noah. Je suppose...

Cette part la refusait que le laisse aller. De ce coté là, on pouvais me comparer a Tyki: un personnalité Blanche, et une autre Noir.

Dur dur tout ça...

Je sentis sa reddition, et elle me fit mal, très mal... Comment avais-je pu être aussi naïf? comment ais-je pu croire qu'il me laisserait l'approcher, en dépis de ses manières? Comment ais-je pu me traiter d'ordure alors que lui ne fait aucun effort...

Le regard triste et profond, je me détachais de son torse, ne le regardant pas et m'en allait plus loin, bien plus loin là où le monde n'était que désastre auqel aucun de mes sentiments ne pouvait faire échoa part la haine et la frustration.

En le voyant partir comme cela, je m'en voulu directement. Mon moi intérieur engueula le moi... tout aussi intérieur.
Dès qu'il fut assez loin pour qu'il ne m'entende plus, et que j'avais lancer un dernier regard aux autres Noahs -qui ne faisaient pas spécialement attention à nous- je me mis a suivre ces traces encore présentent de son passage par ici.

Il était dans une salle noir, très calme mais super lugubre. Dans un tout autre contexte que celui de la "dispute" quelques instants auparavant, j'airais adorer cette salle.

Seulement là, il y avait un détaille, un détaille de taille (ha ha ha --''): un Esteban blesse -même si sa m'étonnerai qu'il le reconnaisse un jour- dans la fin fond de ses yeux. Et de son être.

Aucune réponse de la part de la muette. Ts...
Pendant un moment mon attention fut reportée sur deux Noahs, les plus récemment arrivés, qui semblaient se lancer dans des activités relativement...sensuelles entre eux. C'est pour ça qu'ils sont venus. J'ai vraiment envie de les arrêter mais je décidai de ne pas bouger, de peur d'être embarqué dans leur échange. Je reportai ensuite mon attention sur cette personne me fixant...elle semble très curieuse. Usagi-kun était revenu. Rien trouvé, évidemment.
Je rapprochai légèrement ma bouche de son oreille pour qu'elle soit la seule à m'entendre.
-"Si vous me dîtes votre nom, je vous donne un indice important sur ce qui vous attend ici."

Invité

- Pour te répondre cher hôte, je ne sort pas avec ma consœur. Mais pourquoi tant de question, si elle ne veux pas parler laissez-là tranquille. J'aimerais que vous ne la dérangiez plus. Je crois que Esteban et Gabriel sont en train de faire quelque chose d'assez érotique sous votre nez. Allez plutôt voir ce qu'il font.

Je rebouchais la bouteille de vin, et la laissa sur la table. Je n'avais même pas remarqué l'absence d'Oboe car mon attention se portait en majorité sur la Mort et le Vice qui était pris dans une dispute puis une drôle d'accolade, aussi passionnée et douce de la part d'Esteban.

Le regard terne, il ne reposait sur plus rien de concret. Perdu au fin fond de moi-même, je ne parvenais plus a me retrouver et je me perdais... il fallait que cela cesse, que j'arrête de penser... arrêter de vivre, quelle bonne idée! Mes yeux avaient perdus leur éclat et je me sentais retomber au fond du puit, là où je n'aurais d'autre problème que de me soucier de la souffrance des autres sans se procurer de la mienne. Je refusais de reconnaitre que j'étais blessé. Je ne voulais plus penser, et rester dans ma torpeur. D'un bref signe de la tête, je bougeais ma tête et me mit a fixer un point dans l'univers...

J'hésita un instant avant de me faire remarquer. Après tout, je ne pouvais pas lui sauter dessus comme ça? ... Si?
Bien sur que non. Pas après ce que j'avais fais. Ce que j'avais malheureusement fais. Je crois que si je ne répare pas se que je viens de crée -en l'occurence une peine immense qui se voyait sans grand éffort dans les yeux sans éclats de la personne devant moi- je m'en voudrait toute ma vie. Toute mon éternité de vie.

Mais comment s'y prendre?

J' fis un pas un avant, mais je remarqué aussitôt le gros blanc sonore qui s'étendait dans mon dos, là où il y avait les autres invités. Oups. Je les avais oublié ceux là. Je me retounai brusquement, histoire de leur faire face.

-Vous n'avez vraiment rien de mieux a faire que de commentez ce genre de discussion?!

Je crois que j'y met un peu trop de coeur dans cette phrase... Vu l'aurra meurtrière que je dégageais, ainsi que mon regard de tueur fou...
Mais peu m'importais maintenant.

Je me re-retounai vers la seule personne à laquelle je faisais vraiment attention maintenant. La seule que j'aurais pus et voulus~... ... ... Mais à quoi je pense moi?!! Non, il faut que je me alme, et tout de suite.

Je m'approcha tout près du Vice, le frôlant presque. Et je chuchotta pour que lui seul entende, et que les autres ne puissent pas trop en profiter.

-Estéban... Je crois que je... Je... Je... Que je t'/...

Mais malgrè tout la fin de ma phrase resta complétement coincé dans le fond de ma gorge, si serré en cette instant. Magique, ou affreux, celon le point de vu de chacun.

J'aurais bien aimé ne pas rougir, tient...

Le puit était sombre... très sombre... Et long surtout, j'en tombai de haut. Mais attendez... quelle était cette lumière qui brillait tout au fond? Pourquoi me dirigeais-je vers elle, envers et contre tout? Pourquoi mon corps était aspiré par sa chaleur comme si ma vie en dépendait et que je ne ressentais aucune peur a avancer vers cette lumière...

Je revins brutalement à la réalité. Le noah au cheveux blancs, celui auquel j'avais succombé par la peine et qui, quelques instants plus tôt avait eu droit au même suplice, me chuchottait des mots a mon oreille avec réconfort. Je ne comprenais pas... que voulaient-ils dire, ces mots? Y'avait-il seulement un sens dans tout cela? je ne sais pas...

- t-tu... ? réussis-je a articuler avec peine, les paroles coincées au fond de ma gorge, là, avec mon chagrin.

Je crois que je vais m'évanouir... voulus-je répondre d'un seul coup. Mais ce n'était pas se que je voulais dire au départ, et j'avais bien décidé de m'en tenir strictement à ce que je voulais dire...

Mais je vais quand même m'évanouir là... Non, aller, reprend toi Gabriel, respire un grand coup. Ou comme ça. Maintenant tu dis tout d'un coup.
Mais qu'il puisse comprendre quand même...

Je décida de dire tois mots. Trois mots affreusement embarrasant... Mais tout aussi térriblement vrai...

-... ... ... Je t'aime Esteban... ... ...

Bon, et maintenant je peu m'évanouir tranquillement ou pas?!

Mes yeux s'équarquillèrent lorsqu'il prononca ces mots. Même si en temps normal j'aurais prévu cela d'avance, maintenant, sortant de ma torpeur morbide, je ne m'y attendait pas. La lumière au fond du puit voulait donc révéler cela? un immense bonheur parmis une brûme d'angoisse de peur et de peine? Je n'eu pas le temps de réagir, de dire quoi que ce soit, que mes jambes se dérobèrent et que je tombait sur le sol, cloué par cette sincérité.

Je le toisais avec stupeur, levant mon visage vers le haut. Normalement, je me serais sentis honteux de ma posture, a terre, complêtement dominé par mes émotions. Mais là, l'instant était parfait et je ne pouvais rêver mieux que de contempler ce visage pâle, d'une splendeur insultante. je me mis a trembler de plus belle, n'importe quel humain aurait pu croire que je faisais une crise d'épilespie... et non, ce n'est pas pareil chez nous; de plus, chez moi, je ne m'en voulu pas d'avoir apporter les regards interressés dans mon dos - ceux des autres invités.

Après avoir lancer mon regard de tueur-fou-qui-a-des-envies-de-tuer aux autres personnes, je me mis à la même hauteur que Esteban. Je le regardai dans les yeux, fixant ces magnifiques orbes... Longtemps je m'y perdis, plus un mouvement de ma part. Juste un regard enflammé diriger vers ces yeux...

Je lui souris vaguement, complêtement paumé dans ce monde... Mes yeux noirs pétillèrent pendant que les siens me fixaient intansément... Je n'eu qu'à dire ces deux mots sincère, tout aussi bas pour qu'il l'entende...

- ... moi aussi...

Tremblant, je dirigeais ma main vers son visage et me mit a caresser la peau douce de sa joue, si douce... ne ne put résister a avancer mon visage a mon tours et a affleurer ses lèvres... elles avaient la même sensation de douceur, même froides... mais elle étaient parfaites, comme l'être en entier et je me penchais pour les embrasser avec amour.

La conversation entre les deux Noahs va un peu trop loin. Bon, pour l'instant, ça ne me dérange pas.
Les paroles de Mikk résonnaient dans mon esprit, tandis que la muette n'avait pas répondue à ma provocation. La laisser tranquille? Elle semblait pourtant s'amuser à ce petit jeu, sans quoi elle aurait probablement tentée de me faire taire. Mikk ressent donc un sentiment semblable à soit de l'inquiétude, soit de la jalousie, où plus probablement un désir de protection. Il y a donc quelque chose entre ces deux-là. de plus, il a dit: si elle ne veut pas parler. Elle peut donc le faire.
-"Désolé, Mikk. Excuse mon manque de politesse."
Je me tournai vers mon interlocutrice, en lui montrant un sourire laissant transparaître un sourire unique qui lui laisseraient deviner ma double victoire à ce petit jeu. Very Happy

Je me ne laissai pas ébranler pas le petit sourire de notre hôte. Certes, il avait pu comprendre que je savais parler, mais il n'avait toujours pas réussi à me faire dire quoi que ce soit. Mais je n'avais pas pu m'empêcher de jeter une regard torve à mon confrère du Plaisir, me disant qu'il me le paierais - gentiment bien sûr - un jour. Enfin, quand je disais payer, ce n'était pas comme si j'allait me venger véritablement de lui pour une chose aussi futile, j'allais juste l'obliger à m'emmener voir un opéra. C'était un bon deal, non ?

Je me redressai légèrement et ôta mon coude de la table. Bon, il était temps de faire plaisir à notre hôte. Mes lèvres s'étirèrent en un semblant de sourire.

" - Je m'avoues vaincue, pour cette fois. " murmurais-je d'un ton léger, toujours en souriant.

Ce fut juste après avoir pris la parole que je me rappelai d'un mot que je n'avais pas très bien compris dans la question que l'adolescent avait posé au portugais. Je sortis rapidement mon calepin, l'ouvris à la page 'Termes inconnus' et y inscrivit un court mot de six lettres : 'fiancé'. J'espérais que ce soit la bonne écriture, sinon je pouvais toujours demander l'orthographe exacte à mon golem en peluche. Je remis mon petit carnet à sa place et laissa aller mon regard de l'une à l'autre des deux personnes avec qui j'étais attablée. Je remarquais ensuite que leur attention se portait de temps à autres sur quelque chose qui se passait dans mon angle mort. Je tournais donc la tête dans cette direction et vis un Gabriel plus aussi effrayant qu'il l'avait été, et un Esteban qui faisait aussi une drôle de tête pas habituelle chez lui. Que pouvaient-ils bien faire ?

Invité

L'histoire entre Gabriel et Esteban commençais à devenir intéressante. Je pouvais enfin faire comme Esteban, car les deux Noah avait succombé au Plaisir et à l'amour. Ils venaient de m'ouvrir une porte sur leurs pensées, y compris les plus secrètes et les plus passionnées. Je lança alors un regard à Aby quand je l'entendis prendre la parole. Je me rendis compte que j'avais fait un erreur quand j'ai répondu à notre hôte. Je sentis alors que j'allais souffrir, mais je fut tout de même soulagé car j'avais le sentiment que ce ne serais pas l'Autre qui me torturerait.

- Je me demande ce que peut être la progéniture de deux Noah masculins ? Sûrement un autre Noah, mais qui sera le porteur de cette future engeance.

Dis-je à haute voix pour torturer Gabriel et ce faux Noah qui se trouvait le plus beau. Parmi les trois Noah masculins présents, j'avoue que Gabriel nous dépasse, mais que lui ne vaut pas mieux que Jodebi, il occuperais la dernière place du palmarès, car il ne peut pas garder son sang-froid, et c'est un des éléments majeurs pour pouvoir être considéré comme séduisant.

Je fus surpris pas la prise de parole de la jeune femme.
-"Une voix étonnement mature pour quelqu'un qui prend plaisir à ce genre de petit jeu. C'est pas comme si j'étais bien placé pour parler..."
Elle nota le mot "fiancée" sur un carnet qu'elle sortit à une page "termes inconnus". Un sourire amusé se traça sur mes lèvres.
"Encore un "e" à la fin du mot, puisque le mot vous concerne" dis-je tout bas, en regardant dans une autre direction.
En effet, mon attention était retenue par les deux Noah qui attiraient tous les regards. Je n'ai aucun attachement à des valeurs comme la moralité, donc leur relation ne me dérageait pas encore.
Cela dit, les autres invités en mettent du temps... Je commence à m'impatienter. Je crois que s'ils ne viennent pas, je vais commencer ce jeu sans eux, et ils n'auront qu'à venir en cours de partie. Tant pis...

J'embrassais Gabriel avec une sensualité que je ne me connaissais pas... mais pourtant l'instant était parfait, et je ne voulais me séparer de ce corps froid qui venait, pour une première, je révélerses sentiments. Je ne pouvais donc le décevoir et caressait sa nuque tout en fourrageant dans ces longs cheveux blancs~ j'avais beau essayer de comprendre mes gestes, de les contrôler au meilleur des cas, mais rien n'y faisait. Je le désirais et l'aimais, un point c'est tout.

Lorsque le Plaisir commenta nos gestes, je me retournais vers lui d'un air entendant, lui disant par le regard de nous laisser tranquilles dans ce moment opportun. Mais, par contre, je ne m'attendais pas a ce que Gabriel réagisse aussi... quelle allait être sa réaction?

Je répondis doucement, mais les paroles du Noah aux papillons me fis sourire. Il ne le savais peu être pas, mais... Un garçon (même Noah) + un autre garçon (peu être Noah) = pas d'enfants.

C'était une logique implacable!! ... Non? Enfin, même si je ne suis pas maître en la matière (et non, je ne suis pas Dieu), c'était une des règles fondamentales de la vie. Malgré que je ne respecte pas cette vie, il y avait des choses qu'on ne pouvaient contre-dire.

Deux Exorcistes de sexe masculin peu être, vu qu'ils ont un "Dieu" (et ce n'est toujours pas moi).

Quand Esteban me regarda dans les yeux, je lui souris timidement, juste avant de me retourner à moitié vers Tyki.

-Aucuns. Cherche pas, c'est pas possible. répondis-je sur un ton calme et à la fois ironique.

Ce que venait de dire Gabriel ne me blessa pas... mais je ne sais pas, cette réponse ne m'avait pas satisfait... non, Esteban, coupe tes pensées et reste lucide, tu n'es plus le centre du monde face a quelqu'un comme ça...

Mon sourire palit, mon visage devint grisâtre et les stygmates commencèrent a apparaitre... non... je ne voulais pas. Arrête ca tout de suite! Avec une grimace de dégoût, je répris une apparence plus humaine, même si on devait me prendre pour un caméléon.

Je ne souriais plus et j'étais dérouté... je ne savais plus où me placer et je me détachais du noah pour me relever. Plus loin, sur une autre table, un verre éclata.

Je fus très surpris par le geste du Vice. De plus, quelques instants auparavant, il avait faillis laisser parler son Noah. Le Vice justement.

Lorsqu'il se détacha, se leva et que j'entendis un verre exploser sur une table plus loin, je sus alors qu'il n'arriva pas spécialement à bien contenir son Noah. Il n'était pourtant pas si jeune que ça?

Mais bon, tant que notre hôte de mourais pas, moi ça mettait égales. Enfin...

"calme toi... calme toi..." me répêtais-je sans cesse... "contrôle tes mouvements"
Mais c'était bien plus dur a faire qu'à penser. Le noah me tirait vers l'arrière pour que je fasse encore une connerie. "non... pas maintenant" le suppliais-je mentalement.

Je ne voulais pas que les invités me voient comme ça. Je décidais de m'éclipser un instant, et je fonçais a l'autre bout de la salle, dans le coin sombre a gauche. Je m'appuyais sur le mur, dégageant une aura noire pour que personne ne puisse me voir et entendre mes réflexions... "excuse moi, Gabriel..." pensais-je avec sincérité avant de combattre l'ennemi dans ma tête.

Un peu inquiet tout de même, j'alla m'installer à la même place que toute à l'heure, déjà bien décider à ne rien dire. Ou parler de choses dont je n'était pas dedans. D'une oreille, j'écoutais distraitement les conversations, plus préoccuper par la silhouette dans le fond de la pièce, dans un coin d'ombre...

Il était fort, très fort... il commençait surtout a occuper toutes mes pensées et a envahir mon esprit. le combat mental était compliqué, et j'avais du mal a soutenir mon aura autours de moi. Le Vice se jetait vers moi par élans violents, me déchirait en deux pour le laisser passer...
Mentalement, je me jettais a genou devant lui pour qu'il arrête... je le suppliais sans cesse, espérais de toute mon âme -pour peu qu'elle existe- pour qu'il me laisse tranquille. Dailleurs, je viens de me rendre compte que ce n'était pas que mental, j'étais vraiment a genoux et des goutes tombaient devant moi... pourquoi se met-il a pleuvoir? A l'intérieur, c'était complêtement irréaliste! et pourquoi... pourquoi ces goutes tombaient juste devant moi et pas sur le reste de la salle et, surtout, brisaient mon aura?

C'est là que je compris... des larmes...

- Est-ce que les noah peuvent pleurer...? me demandais-je a moi-même, brisé.

» Rassemblement suspicieux...