Tokyo... Qu'elle ville! [P.V.: Abyssia]

Je lui rendis son sourie toute aussi sadiquement. Cette valse était tout simplement magnifique ! J’évitais les couteaux et autres armes par pur reflexe. Seulement, voilà, je ne voulais pas faire que ça. Après tout, je n’étais qu’un sadique doublé d’un masochiste accompli. Qui voulait s’amuser avec sa chair et son… Sang~

A peine j’eu cette pensée, je tirai mon bras, l’attirant sous une lame. Je remontai mon bras, de façon à l’entailler. Assez profondément, il fallait que sa saigne, sinon s’était beaucoup moins marrant !

Je laissai mon sang couler sur le sol, rajoutant du sang au magnifique tapis de couleur carmine.

L'odeur de son sang était tout simplement enivrante... D'ailleurs, il y en avait un peu qui avait coulé mes doigts. Je les portais doucement à ma bouche en souriant. Délicieux... Je le saignerais bien à blanc rien que pour pouvoir remplir des bouteilles de son précieux liquide rouge que je pourrais ensuite déguster, comme d'autres dégustent du vin. Je n'étais pas une vampire, loin de là, mais entre mon instinct de sadique et le cannibalisme, il n'y avait qu'un pas.

Surtout que j'étais assez proche de lui pour pouvoir plonger mes dents dans la chair un peu ferme de son cou, ou encore pour lui arracher les lèvres et le défigurer à jamais... Mais d'abord, je voulais encore un peu profiter de cette danse macabre. Les lames de mes autres invités déchirèrent ma robe à plusieurs endroits, l'une d'elles s'enfonça même assez profondément dans mon épaule. Je saignais aussi, quel bonheur...

Je n'avais pas à m'inquiéter des dommages physique que je pourrais encore recevoir. Aucune des blessures reçue ici ne réapparaissait lorsque l'on se réveillait dans le véritable monde. Sauf... Sauf si on mourrait, mais dans ce cas là, on ne se réveillait jamais, et notre corps resterait figé dans un coma éternel...

Un rire léger m'échappa. Et j'en fus un peu choquée. Je ne riais jamais, sauf lorsque je m'amusais à torturer de pauvres innocents.

Je continuai ma valse avec force. Même si tout cela devenait lassant à force… Quand la jeune Noah m’avait regardé, j’ai cru un instant qu’elle allait me manger ! Et cela m’avait un peu fais rire.
J’attendais que la Noah passe à l’attaque. Après tout, je ne peu pas attaquer moi, sans Tsuki prés de moi…
Pour passer un peu le temps, j’examinai les autres invités, leurs visages inexpressifs et surtout, les plaies béantes desquels s’échappait une odeur divine.

Un instant, je fermai les yeux. J'étais désormais lasse et je commençais à avoir mal à la tête avec la répétition du même morceau de musique. Je fis un pas en arrière pour m'éloigner de mon cavalier, sortis mon calepin et arracha la feuille de dessin. Celle-ci s'embrasa et disparut en fumée. Les invités se disloquèrent, tout comme le piano, et finirent par tomber en poussière. Le sol absorba le sang. Les haillons rougeâtres de ma robe disparurent, tout comme la blessure à mon épaule.

" - J'espère que cette petite récréation vous a plu. " lâchais-je avec un soupir las.

Je me retournai vers mes jolies fleurs bleus et caressa doucement les pétales de l'une d'elles. Avais-je finis de le 'torturer' ? Peut-être bien. Mon imagination était retombée pour aujourd'hui. Mais avant... Je griffonnais un nouveau mot sur mon carnet. Et presque aussitôt des chaînes argentées, faites du métal le plus résistant, sortirent de terre et immobilisèrent le Noah.

" - Je m'excuse, mais je suis attendue. "

Je lui adressais un dernier sourire sadique avant de ranger mon calepin et de claquer des doigts. La lumière produite par les fleurs s'atténua peu à peu, les ronces qui enserraient les bibliothèques disparurent les unes après les autres. Le Noah allait à nouveau se sentir lourd et s'endormir. Mais le temps qu'il reprenne conscience dans le monde réel, je me serais déjà enfuie.

-J'espère que cette petite récréation vous a plu.

Je lui répondit calmement, sachant bien que cela allait bientôt finir.
-Elle était des plus plaisante.

Lorsque les chaines m'immobilisèrent, je ne bougeai pas, je ne criai pas. Je savais que se e servirait strictement à rien. Nada, que dalle!
Je sentis mes yeux se fermer, et je souris, content des petits spectacles auxquels j'avais assister, dans mon esprit.

J'avais réapparu à l'endroit même d'où j'étais partie. Le voyage au coeur du subconscient d'un réceptacle n'avait jamais la même durée qu'en réalité. Ici, il ne s'était écoulée qu'une dizaines de minutes, tout au plus. Je vis le Noah encore endormi mais... menotté ? Oboe sorti de sa cachette.

" - Simple mesure de précaution. " expliqua-t-il brièvement.

Bon, il ne fallait pas traîner. En plus, il y avait toujours la Chose de tout à l'heure. Bah ! Elle n'était pas des plus rapides. Aussi l'évitais-je sans problèmes, repris Oboe à bras - bien que je déteste cette bestiole - et quitta la ruelle. J'en profitais aussi pour rendre le contrôle, vu que je m'étais déjà pas mal amusée...

Je courus jusqu'à l'endroit prévu, et j'eu la chance d'arriver pile à temps. Je me recoiffai rapidement, il me fallait garder toute cette rencontre secrète après tout, et l'Arche ouvrit ses portes juste devant moi. J'entrai, tout de même à contre-coeur - je ne voulais pas rentrer, mais c'était toujours mieux que de rester auprès de l'autre fou - et rentrai aussitôt au Manoir. Ma tâche ici était accomplie, et en prime, j'avais découvert que je pouvais passer des deals avec l'Autre sans qu'obligatoirement cela tourne trop mal. Bon, d'accord, cela aurait été complètement différent si ça avait été un humain, Elle se serait juste amusée à le démembrer avant de le faire cramer, ou autre torture de tordue...

L'Arche se referma quelques secondes seulement après mon entrée, ne laissant aucune trace de son passage.

Lorsque j’ouvris les yeux, le soleil était haut dans le ciel. Je voulu lever mes bras, mais je remarquai que j’avais été menotté. C’est vraiment très mal me connaitre, ça…
Deux secondes plus tard j’étais debout, les mains totalement libre. Les menottes –se qu’il en restait- par terre.

Je fermai les yeux, quand je les rouvris, Tsuki était dans ma main tendu devant une porte, miraculeusement apparut. J’ouvris la porte sans un regard pour le garçon –apparemment un violeur- derrière moi. Je ne rentrai cependant pas, et je laisse quelques instants a ma sœur pour se mettre a jouer. En efait, la poupée vaudou de cette homme se matérialisé dans ma main peu de temps après.

Je soupirai. J’avais envie de commettre un meurtre, mais maintenant je n’en avais plus concrètement le temps. J’arrachai cependant la tête de la poupée, et celle de l’homme s’envola par la même occasion. Je laissai le reste de la poupée là, et je rentrai au Manoir.

[Rp Terminé. LOCK]

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