As du fourneau [pov. Libre]

Un as du fourneau. Voilà ce que j'étais en réalité... Je ne voulais pas me l'avouer, ni l'avouer aux autres Noahs, mais malgré tous mes efforts pour faire quelque chose d'affreux en bouche, tous finissaient par réussir, une fois fini dans mes mains. J'avais un moment pensé que c'était peu être à cause de mon Noah, que comme c'était une fille au départ elle serrait attiré par la cuisine, et que cela déteindrait sur moi... Mais non.

C'est pourquoi maintenant, la plupart des journées où la cuisine se vide d'Akumas, je venais ici. Me faire à manger. Enfin, moi je ne mangeais jamais plus de la moitié, tellement j'en faisais énormément, des plats. Des tout, de toutes les nationalités, de toutes les manières possible et inimaginable. Et d'une certaine façon, cuisiner était aussi me montrer que j'étais capable d'autre chose que de tuer.

Je tenais une énorme casserole en main, tenant de l'autre une cuillère en bois pour tourner dans la sauce. J'avais préparer, avec ça, plusieurs variétés de viandes. Bien sur, je n'allais pas toutes les mangés. Mais faire tout cela pour rien me plaisais en fin de compte.

Pour vérifier que la sauce soit à mon gout, je plongea délicatement mon doigt dans la sauce rougeâtre avant de le porter à mes lèvres, tout aussi doucement. Seulement, alors que mon doigt se trouvait encore dans ma bouche, une ombre de personne pénétra dans la pièce en trombe...

Je crus que j'allais mourir... J'avais étais vu par une personne, déjà, mais en plus cette personne était... Tyki. Voilà qui était bien ma veine! Mais alors que j'entendis le bruit quelque peu flatteur de son ventre, je ne pus réprimer un sourire. La question était peu être pleine de sous entendu et de moquerie, un bruit comme celui qu'est le gargouillement d'un ventre ne ment jamais: il avait faim. Je décida de le laisser choisir de ce coté là, pur ce qui est de la cuisine en tout cas.

- Si tu a du temps à perdre, mais fais ce que tu à envie!

Je pris le verre de vin qu'il me tendait. Bien que jamais je ne me l'avouerais, j'aimais assez les petits moments passez avec ce Portugais. Il étais calme, et c'est tout ce que je demandais d'une personne. Et puis, ça présence elle-même calmais. Je me versai le deuxième plat, et me retournai vers le Gentleman Noah, et je leva mon verre à ma tour.

- A la tienne aussi, cher Tyki.

Je souris doucement à ces paroles. Il avait raison après tout, tout à fait raison.Ces Akumas ne savaient rien faire de bien! Que se soit dans la cuisine, ou dans les combats. Ils se faisaient battre tellement facilement! Enfin, je pourrais me plaindre au Faiseur, mais il ne m'écouterait pas. Il vrai aussi que ces Akumas ramenaient parfois quelque chose de bien, mais pas souvent du tout.

- Merci Tyki. Il faut dire que... Cette "passion" m'est venue bien malgré moi. Enfin, si tu veux quelque chose maintenant, tu sais à qui demander...