Repos [Pv. Tyki & Esteban]

Je souris a la pointe de la brunette. Qu'est-ce qu'elle pouvait être agaçante des fois a croire qu'on se souciait toujours d'elle, la petite protégée par sa peluche dégoutante...
Lorsqu'elle avait agripper mon col, mon sourire disparut et je la laissait s'enerver autant quelle le désirait, peu importe ses envies. Malgré tout, j'etai bien content de cette colère que j'avais povoquee en elle au point qu'elle doive se servir de son Noah pour se défendre. Mais mon aura grandit, devint sombre et posa sur mes prunelles qui a l'instant, se voulaient meurtrières et froides.

- je n'ai rien a faire d'une gamine comme toi, répondis-je se sont mes affaires, je les règles comme je veux et avec n'importe qui.

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J'assistais impuissant à l'altercation entre Abyssia et cet énergumène qu'étais le Vice. Il avait réussi à réveiller l'Autre, ne serait-ce qu'un instant qui me procura un plaisir infini. J'avais enfin pu entendre la voix de celle qui m'intriguait le plus. Mais le ton qu'il prenait envers elle étais plus qu'exécrable.

- Elle a raison, ce n'est pas la peine de t'en prendre à elle alors que ce conflit ne regardes que nous. Je me demande ce que dirais le Comte s'il apprenais que notre querelle touche les autres membres de sa famille.

Je me retournais vers le portugais et le fixais froidement, l'air hautin et partiellement désintéresser. Le compte? Qui était-ce encore? Le gros bouffon a la mâchoire détraquée? Possible.

- je me fiche bien de l'avis du gros, ça ne concerne ni Road, ni son estomac alors je crois qu'il s'en ficherais bien.

Je bégayais quelques excuses en me rasseyant. Si Oboe venait à apprendre que l'Autre était sorti aussi facilement, j'allais en subir les douloureuses conséquences. Autant faire profil bas. Je pris ma propre tasse. Ma main tremblait. J'inspirais profondément et stoppai mes tremblements avant de porter le liquide encore brûlant à mes lèvres. Une vague de chaleur apaisante me parcourut et je finis par totalement reprendre pied.

J'étais honteuse de m'être comportée ainsi. Le Vice n'avait pas tort en ce qui concernait le Comte, enfin, pour lui-même, mais si ce gros lard aussi apprenait que je m'étais ainsi emportée contre un autre Noah pour une aussi petite broutille, j'allais en prendre pour mon grade...

Je préférais cependant garder le silence. Le seul moment où j'avais ouvert la bouche, même si ce n'était pas totalement moi, n'avait que réussi à énerver encore plus Esteban.

Invité

Cette fois, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Un immense sourire apparut sur mon visage, ce qui voulait dire que mon coté Noah reprenait le dessus, même sous cette forme. Ce masque était la dernière vision que mes victimes avait de moi. Ce visage désignait aussi le fait que personne ne pouvait plus m'arrêter. Avant même que les deux personnes en face de moi ne puisses réagir, je m'étais déjà levé et avait saisi le cœur de ce Noah putride du Vice. Il étais à ma merci. Je fit apparaitre un teaser de ma main libre et le plaça dans le corps de ce déchet.

- Maintenant, tu vas faire tes excuses à la demoiselle, sinon je donne l'ordre à mon bébé de te dévorer les entrailles une à une.

Cette réaction ne me fit pas peur, pire, j'étais au bord du fou rire. "quelle étrange sensation, dommage qu'il ne me touche autre part qu'au coeur" me dis-je avec un sourire pervers. Je me demandais vaguement si ils faisaient un concours aujourd'hui pour savoir lequel d'entre eux allait faire le plus de dégats avec ses pouvoirs~ mais peu m'importait, pour le moment, il détenait mon existence en main tandis que je le fixais avec ironie.

- On ne tuerait pas un membre de sa famille n'est-ce pas? x)

Ils n'allaient quand même pas s'entretuer, là, sous mes yeux ? Je fronçais les sourcils et bondis pour mettre un terme à cette farce. J'avais réussi à contenir mon Autre à moi, Tyki n'allait pas s'y mettre non plus. J'agrippai le bras du portugais et le fixai d'un regard implorant. Le thé était censé apaiser les esprits, mais là, il avait plutôt eu l'effet inverse. J'avais eu zéro sur toute la ligne.

" - Tyki-sama, lâchez-le. " ordonnais-je d'un ton glacial qui contrastait totalement avec mon attitude soumise d'il y a même pas une minute.

S'il ne m'écoutait pas, je ne devrais pas hésiter à utiliser mes propres pouvoirs, même si cela ne m'enchantait pas de pénétrer dans la mémoire d'un de mes confrères. Je pressais plus fermement le bras du Plaisir et tira doucement vers l'arrière, sans le quitter du regard.

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- Tu veux parier ?

Je sentis alors ma manche être tirée, Aby essayais de me dissuader de le tuer. Je réussit avec grande difficultés à reprendre un peu le dessus sur mon Noah, et sorti quand même à contre cœur ma main de la poitrine d'Esteban. Cependant, quand je me fut éloigné tiré par Aby, je claqua des doigts, et mon bébé commença à dévorer un des reins d'Esteban. Je sentis soudain mon teaser évoluer une nouvelle fois pour devenir encore plus beau et majestueux qu'il étais déjà. Comment va-t-il être ce brave chéri demandais à mon Noah qui s'était soumis.

Je sentis un douleur immigrante a l'intérieur de moi.. non... le salaud... par pur réflèxe, je posais ma main sur moi poitrine, histoire de l'enlever. Mais Je n'avais évidemment pas les mêmes capacités que le Plaisir... Histoire de jouer mon rôle a la perfection, je grimaçais monstrueusement mais je n'étais pas prêt de lâcher l'affaire et de le laisser gagner..

Mais quels gamins ! Y avait pas d'autres mots bon sang ! S'ils continuaient à se chamailler comme à ça et à se détruire mutuellement, ils risquaient gros. Surtout que le Comte était assez à cran en ce moment, d'après ce qu'Oboe me rapportait de ses entrevues. Moi, moins je voyais ce gros et sa face affreusement clownesque, mieux je me portais. En attendant, j'avais un Noah en rogne, et un autre qui se faisait bouffer de l'intérieur.

Et je faisais quoi ? L'espagnol semblait vraiment souffrir. Il risquait une grave hémorragie si personne n'intervenait, et qui sait si le Teaser allait se contenter de ce qu'il avait déjà bien pu dévorer... Je pouvais toujours tenter quelque chose, on ne savait jamais. Mais d'abord, j'adressais un regard noir au portugais.

" - Retirez-le lui immédiatement, avant que je ne me décide à modifier votre comportement définitivement. "

Mon ton était si froid et si menaçant qu'on aurait pu croire que c'était l'Autre qui parlait. Mais c'était bien moi, ou tout du moins je l'espérais. Et si le Plaisir continuait ainsi, il pourrait faire une croix sur le théâtre.

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Si Abyssia me le demandais, je ne pouvais que me soumettre. Je me rapprochais du Vice, et repassa ma main dans son ventre pour en ressortir un teaser dont les ailes, marquées d'une magnifiques paires d'yeux dorées contrastait avec le crâne qui composait sa tête.

- Merci Esteban, gràce à toi, mon petit a évolué, c'est comme si il venait d'engloutir la ville de Londres à lui tout seul. Heureusement que je peux compter sur toi pour me faire plaisir.

Je lui sourit de ce fameux sourire qui me rendait célèbre parmi la gente féminine, et qui avait le pouvoir d'énerver au plus haut point cet homme dont la beauté n'est que pacotille contrairement à moi.

- Je veux bien passer l'éponge pour cette fois car Abyssia l'a décidé, mais si tu lui manque un nouvelle fois de respect, je crois que mon teaser ne se contenteras pas d'un simple rein, mais cette fois, il va surement dévorer un de tes poumons, ou ton foie. Je veux garder ton coeur pour la fin, pour que ta mort soit parmi tes souvenirs de Gabriel.

Je grimaçais une dernière fois et le regardais l'un regard haineux. Beauté de pacotille?? tu vas crever ouais! J'ai eu raison de me méfier quand il affirmait se soumettre. Un noah comme cela, avec une si mauvaise foie, ne pouvait qu'empirer les choses. Au dessus de nous, un nuage se forma, gris et pesant, avec d'éclater histoire de concrétiser mon humeur par les éléments du ciel.

- Je te jures que je te tuerais, Tyki Mikk, et peu importe l'avis du Compte ou de qui que se soit, Road ou l'esprit de famille. Et de toute manière, personne ne regrettera ta mort, même pas cette jeune personne, dis-je en désignant Abyssia, alors je te jures, un jour, je te tuerais!

Les derniers mots restèrent en suspence alors que le ciel s'assombrit et que des éclairs commencèrent a le zébrer de toute part.

Là, j'en avais définitivement ma claque. Je désespérais même. Ils ressemblaient vraiment à deux chatons effarouchés en train de se faire la gue-guerre pour un bout de poisson moisi... Et en plus il pleuvait maintenant. Je savais que le tempérament du Vice déteignait sur le temps, et vu l'orage qui grondait, il n'était vraiment pas dans un bon jour. Sincèrement, je m'en foutais de leur querelle, leur problème était que je me retrouvais bien malgré moi au milieu, tentant péniblement de calmer le jeu. Mais vu que la manière douce ne semblait pas fonctionner, il me restait toujours la forte.

J'avais déjà crée un lien avec le portugais en lui prenant le bras, restait plus que l'espagnol. Qui d'ailleurs menaçait avec férocité son opposant. Non mais qu'est-ce qu'il fallait pas entendre. Il allait le tuer, mais bien sûr... Je n'allais pas y aller par quatre chemin. J'étendis vivement le bras et frôla la main d'Esteban. C'était suffisant. Je fis un pas en arrière, les jaugeant d'un regard dur.

Mes gaillards, vous savez pas ce que vous risquez...

La voix de l'Autre ricocha en écho dans ma tête, mais je n'y prêta pas attention. J'allais soigner l'autre gus - trop bonne, trop conne comme on dit - et essayer à nouveau d'apaiser les esprits de ces deux mâles dominants qui ne voulaient visiblement pas se faire dominer par l'autre. Mon corps s'effrita rapidement et disparut en quelques secondes. Ils allaient se sentir fatiguer, après quoi ils s'évanouiraient. Je me concentrais pour les faire réapparaître avec moi dans la chambre des Souvenirs d'Esteban.

La pièce était plutôt haute de plafond, uniquement meublée par les bibliothèques mémorielles. C'était toujours ainsi, une pièce vide. D'ordinaire, je décorais à mon goût. Mais là, je n'avais pas prévu de m'éterniser. Les représentations inconscientes des deux autres Noah apparurent, étendues par terre. Ils ne tarderaient pas à reprendre conscience. En attendant, il fallait que je retrouve le moyen de régénérer le corps réel de la personne chez qui j'entrais. Je m'assis donc dans un coin, sortis le calepin et le stylo et me mis à réfléchir.

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Je me sentis fatigué, et tomba sur le sol, comme si une année sans dormir venait de ma tomber dessus. Dans mes songes, je me rendit alors compte d'une chose, ce sommeil n'étais pas naturel, et je me mit à repenser aux pouvoirs des deux autres Noah qui était encore présent. C'était le pouvoir d'Abyssia qui était en action. Je souris mentalement, et mes songes se tournèrent alors vers la jeune femme farouche et douce à la fois, elle m'attirait encore plus qu'avant.

Je tombais et cela m'enerva. La salle mioche ne pouvait pas s'empêcher de se montrer bêtement supérieure pour impression ce naïf de Noah? Quel idiot celui la...

Ils étaient encore inconscients, ce qui n'était pas plus mal quelque part. Mais je ressentis les paroles négatives qu'Esteban avaient eu en tête avant de s'évanouir. Quel abruti, je faisais ça pour lui et pour son rein ! S'il voulait clamser, il avait qu'à le dire plus clairement.

Bon ! Du calme. C'était pas en s'énervant que la formulation allait me revenir. La pointe de mon stylo était toujours suspendue au-dessus de la feuille blanche, indécise. Je l'utilisais aussi tellement rarement que je ne l'avais pas en tête très facilement. Allez, remémores toi ma p'tite Abyssia...

Tilt !

J'inscrivis rapidement ' {RealFlesh;ON} ' sur mon calepin. Il me sembla alors que l'air était devenu plus étouffant. Normalement, ça devait fonctionner. Je me levais et m'approcha du corps de l'espagnol. Et un rein à remplacer, un ! Je notai les données concernant la cicatrisation et la repousse de la partie manquante du rein. Ça risquait d'être douloureux et de le réveiller mais bon. Après quoi, je tirai un long trait sur la formule qui permettait de rendre les corps véritables, au cas où ces deux idiots essaieraient de s'entretuer ici. Je m'avançais ensuite vers les bibliothèques qui renfermaient les souvenirs du Vice.

Bizarre, y avait presque toute une rangée uniquement pour un seul autre Noah. Depuis quand Gabriel et lui étaient amis ? Je pris un bouquin au hasard et l'ouvris. ... Ah ouais, c'était plus qu'amis en fait...

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